Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon Rivage
1 mars 2011

127 heures

Photo0815

 

127 heures, le film : Les premières minutes sont originales, étonnantes, novatrices. On prend plaisir à distiller les détails, la caméra trouve les meilleurs angles, comme des photographies animées. Le reste du film se déroule différament. Une situation absurde. Cependant, l'histoire est basée sur des faits réels. Vu l'intrigue, la position du personnage (le bras bloqué par un rocher au fond d'un cayon durant 127 heures), on pourrait craindre l'ennui ou la répétition. Ils n'y sont guère, bien au contraire. Une empathie intense naît entre le héro et les spectateurs. Partage d'angoisse, de désespoir, d'onirisme, d'humour. Les registres alternent brillament. Les cadrages aussi. Si certains s'accordent à penser qu'il est dommage de connaître déjà la fin, les doutes surgissent pourtant jusqu'au dénouement. Par le courage et la force d'Aron Ralston, on découvre que, même plongé dans les ténèbres, l'être huamin sait encore trouver la lumière. 

J'avais remarqué, sans être capable d'expliquer précisément la raison, une parenté avec "28 days laters", un film qui, par sa conception (pas de super-héro), son cadrage, et la syncronisation de l'accompagnement musical, m'avait marquée. Danny Boyle en est également le résalisateur. La recherche d'une certaine authenticité (plans parfois du style amateur, lorsqu'Aron se filme, mais qui ne remuent pas dans tous les sens) l'absence d'effets spéciaux, de cascades, dans une histoire de suspens ; ainsi qu'une atmosphère un peu oppressante sont les points communs que j'attribuerais à ces deux oeuvres.

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité